Diego Ortiz – Caleidoscopio

Comet Musicke

Direction musicale : Francisco Mañalich


11/10/2022 | 20h

Entraigues-sur-le-Sorgue

La Courroie

La Courroie

120 chemin du barrage

Entraigues-sur-le-Sorgue


La Courroie

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Programme

Pierre Sandrin (1490-1561) / Diego Ortiz
Doulce mémoire et Recercada seconda & quarta sobre la misma canción

Hernando de Cabezón (1541-1602)
Dulce memoriae

Pedro de Tordesillas (1499-1520?)
Franceses, por qué rrasón (Cancionero de Palacio)

Diego Ortiz
Recercada seconda & quarta sobre la Spagna
Motet Dignare me
Recercada segunda viola sola
Recercada primera sobre tenor

Anonyme
Ay de mí qu’en tierra ajena (Cancionero de Upsala)

Diego Ortiz
Recercada ottava sobre tenor
Motet Ave Regina Celorum

Jacop Arcadelt (1507-1568)
O felici occhi miei

Diego Ortiz
Recercada segunda sobre el mismo madrigal

Francisco Guerrero (1529-1599)
Ojos claros serenos (Cancionero de Medinaceli)


Diego Ortiz
Recercada primera viola sola
Recercada sesta sobre tenor
Motet Alma RedemptorisRecercada quinta sobre tenor
Motet Benedicta es celorum à 7
Recercada settima sobre tenor

Juan dell Enzina  (1468-1529)
Ay triste que vengo

Francesco Patavino (1478-1556)
Un cavalier di Spagna

Distribution :

Marie Favier : alto
Aude-Marie Piloz : viola da gamba & tiple
Francisco Mañalich : tenor & viola da gamba
François Joron : tenor
Jan Jeroen Bredewold : baxo
Cyrille Métivier : corneto, vihuela de arco & alto
Camille Rancière : vihuela de arco & baxo
Sarah Lefeuvre : tiple & flautas dulces
Daniela Maltrain : vihuela de arco & tiple
Patrick Wibart : serpentón & baxo
Lauren Sauron : percusiones

Un nouveau regard sur l’œuvre, en partie méconnu, d’un grand maître espagnol de la Renaissance parti chercher fortune à Naples.

Programme discographique autour de D. Ortiz (ca 1510 – ca 1570).
(ce programme a bénéficié lors de sa création en 2021 du soutien de l’Adami)

Diego Ortiz est bien connu des instrumentistes qui pratiquent la musique ancienne pour son Traité des Gloses de 1553 et ses célèbres diminutions virtuoses ; cependant, son œuvre sacrée rassemblée dans le Musices Liber Primus de 1565 est quasiment tombée dans l’oubli. Ce programme est donc l’occasion de redécouvrir, parmi un choix de motets très rares, des chefs-d’œuvre oubliés issus de ce recueil. D. Ortiz y montre sa maîtrise de la polyphonie, synthèse d’influences multiples, de l’école franco-flamande aux chansons espagnoles. On y retrouve aussi l’inventivité rythmique des diminutions, soulignée par l’emploi des instruments pour doubler ou remplacer des voix chantées, comme le suggère l’auteur dans sa préface. Chansons polyphoniques, pièces d’orgue jouées en consort de cordes ou madrigaux ornés viennent compléter ce portrait inédit où la virtuosité se met au service d’une composition richement ornée.

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