Diffrations – Ensemble TM+ et Justine Emard
TM+
Direction musicale : Laurent Cuniot
09/02/2021 | 19h00 ANNULÉ
Boulogne-Billancourt
Seine Musicale
BilletterieSeine Musicale
La Seine Musicale, Île Seguin
Boulogne-Billancourt
92
Installation vidéo de Justine Emard
Réservation
01 41 37 94 21
Pour en savoir plusProgramme
Tristan Murail - "Le Rossignol en amour"
Maurice Ravel - "Modéré" (extrait du "Trio")
Philippe Leroux - "Postlude à l’épais"
Lou Harrison - "Varied Trio"
Olivier Messiaen - "Le courlis cendré"
Chant d’oiseau enregistré
Helena Tulve - "Sans fond ni rivage" - Création
Distribution :
Justine Emard, Installation vidéo
Gilles Burgos, Flûte
Mathieu Steffanus, Clarinette
Noëmi Schindler, Violon
David Simpson, Violoncelle
Julien Le Pape, Piano
Gianny Pizzolato, Percussions
Marie Delebarre, Régie plateau
Laurent Cuniot, Direction musicale
Rencontre entre l’univers de la plasticienne Justine Emard et le monde sonore de la compositrice Helena Tulve l'un par l'autre se modifiant pour un nouveau voyage de l’écoute augmenté d’une installation visuelle inédite.
Sur la scène, l’œil écoute des lignes harmoniques et mélodiques, l’oreille regarde les sculptures de verre suspendues et les scintillements des instruments. Par ses images, Justine Emard nous immerge dans une réalité étonnante, elle trace un chemin poétique à travers les réseaux numériques et les artifices intelligents. Avec une musique que l’on peut égrener entre les doigts et sentir frémir sur la peau, Héléna Tulve développe un espace naturel aux ramifications organiques, aux matières traversées par les énergies élémentaires.
Entre elles, le programme se déploie par cercles oscillants, autour du chant nocturne d’un rossignol enregistré et du Rossignol en amour, sa version pour piano de Tristan Murail. Cela passe les landes imaginaires du Courlis cendré d’Olivier Messiaen et le vol des corbeaux du Postlude à l’épais de Philippe Leroux. Cela se lève, imperceptible, à l’aube du Trio de Maurice Ravel, cela tremble dans les fumées d’Extrême-Orient du Varied Trio de Lou Harrison. Entre la création d’Helena Tulve et le mobile de Justine Emard, une cascade de résonances et un tourbillon des sens.