Dryades
Le Baroque Nomade
Direction musicale : Jean-Christophe frisch
15/09/2022 | 15h00
Férolles-Attilly
Hôpital Forcilles
Hôpital Forcilles
lieu dit Forcilles
Férolles-Attilly
77
Ile-de-France
France
OuVERTures en Ile-de-France
Programme
improvisations collectives, citations de J.S. Bach, Edgard Poe, antiquité grecque, musiques ottomanes, médiévales, etc...
Distribution :
Carole Hémard, voix,
Jean-Christophe Frisch, flûtes
Pierre Rigopoulos, percussions
Nicolas Perrin, électronique en temps réel.
Les Dryades sont des êtres mythologiques de la Grèce antique. Réputées timides, elles sont liées à la forêt et aux chênes, comme les Druides, et leur nom proviendrait d’une vieille racine indo-européenne évoquant la fidélité. Si elles pouvaient vivre très longtemps, elles ne sont pas immortelles, comme en témoigne le destin tragique de la plus célèbre d’entre-elles : Euridice. Elles pouvaient croiser dans leurs bois des faunes et d’autres êtres surprenants. Qui sait même si certains vents pouvaient les transporter vers d’autres mondes, ceux des lutins, des efrits, des elfes. Pendant l’Antiquité, les dryades protégeaient les forêts des destructions, car il fallait obtenir leur accord avant de déboiser.
Le projet est toujours en cours d’évolution, et nous n’en sommes qu’au début. Il s’agit de réunir quatre musiciens aimant l’improvisation, les rencontres inattendues, les essais improbables. Chacun apporte son expérience, ses tropismes musicaux, ses réminiscences. L’une est familière du Blues, l’autre du Baroque. L’un est plutôt versé dans les musiques orientales, l’autre dans les sons artificiels. Chacun a proposé un matériau de réflexion musicale : le grec ancien, Jean-Sébastien Bach, les moments passés à écouter les sons de la nature, le vent, les merveilleuses musiques des Pygmées dans leurs forêts, les rythmes aksak, un texte d’Edgar Poe, les coquelicots aux multiples sens, l’idée — chinoise, dit-on — que certaines musiques ne peuvent être jouées que si l’on entend les oiseaux. Certains apparaîtront sans doute clairement, d’autres sont plutôt des clins d’œil entre nous. Ou peut-être des clins d’oreille ?