L’Origine du son : Lizst, Cuniot
TM+
Direction musicale : Laurent Cuniot
24/01/2021 | 18h00 EN LIGNE
Nanterre
Maison de la musique de Nanterre
BilletterieMaison de la musique de Nanterre
2, rue des Anciennes-Mairies
Nanterre
Hauts-de-Seine
Saison 20.21 de l'Ensemble TM+
Réservation
Billetterie de la Maison de la musique : 01 41 37 94 21 ou sur internet :
Pour en savoir plusProgramme
Franz Liszt : "Les années de pèlerinage"
(extraits)
Laurent Cuniot : "Une"
(création)
Distribution :
Julien Le Pape : Piano
Florent Jodelet : Percussions
Gilles Burgos : Flûte
Anne-Cécile Cuniot : Flûte
Jean-Pierre Arnaud : Hautbois
Etienne Lamaison : Clarinette
Eric Du Fay : Cor
André Feydy : Trompette
Matthias Champon : Trompette
Anne Ricquebourg : Harpe
Noëmi Schindler : Violon
Florian Lauridon : Violoncelle
Charlotte Testu : Contrebasse
Laurent Cuniot : Direction
Marie Delebarre : Régie plateau
VOYAGE DE L'ÉCOUTE
Un rapprochement entre le romantisme de Franz Liszt et l'intensité expressive de Laurent Cuniot qui tous deux puisent aux sources de la poésie et de la littérature.
Le journal musical intime des Années de pèlerinage de Franz Liszt se révèle comme une encyclopédie de l’âme, dont la forme serait modelée, l’écriture, la langue transcendées par les inspirations qui les animent. Au cœur secret de la Deuxième Année, avec Sposalizio, avec les trois Sonnetto del Petrarca, Liszt dispose ses miroirs intérieurs de telle sorte qu’ils produisent, autour de la peinture, de la littérature et de la passion amoureuse, un jeu de reflets et de rebonds, qu’on n’appelait pas encore mise en abyme et qui est essentiel au romantisme. À l’origine de la musique : un mariage absolu peint par Raphaël au début du XVIe siècle, des vers de Pétrarque foudroyé au XIVe par sa rencontre avec Laure de Sade, et Liszt lui-même, au milieu du XIXe, dans l’Italie enflammée par l’objet de son adoration, Marie d’Agoult.
Dans un siècle et un monde qui n’auraient plus rien à voir, Laurent Cuniot revivifie avec Une, pièce pour vibraphone et ensemble orchestral donnée en création, l’origine du son – autrement dit la question de l’inspiration et du modèle, de la figure universelle de la femme, de l’écriture musicale posée sur le filigrane de la littérature. En puisant dans Liszt, l’introspection romantique, les textes qui nous élèvent et les vertiges de l’existence. À sa manière contrastée entre énergie et gravité, lyrique sans le recours à la voix, souvent miroitante et intérieure, et en accordant un rôle de soliste au vibraphone, qui est un peu son piano virtuose.
Une nous incite à multiplier les degrés d’écoute et les registres d’expression, à explorer les domaines du tumulte et de la flamme, de la douceur et des vibrations, à embrasser l’esprit et la forme d’une inspiration de grand souffle.