OuVERTures – Tête-à-tête – La Commanderie (78)
Opera Fuoco
Direction musicale : David Stern et Katharina Wolff
17/07/2021 | 19h
Elancourt
La Commanderie, centre culturel
La Commanderie, centre culturel
Route de Dampierre, CD 58
Elancourt
Yvelines
Festival OuVERTures
Programme
Antonio VIVALDI – Orlando finto pazzo – « Se garrisce la rondinella » (Ersilla) – soprano/violon
Nicola Antonio Giacinto PORPORA – Deianira, Iole e Ercole – “Scuote la chioma d’oro” (Deianira) – contre-ténor/violoncelle
Johann Sebastian BACH – BWV 204, « Ich Bin In Mir Vergnügt » – 6. Meine Seele Sei Vergnügt – soprano/flûte traversière
Giacomo FACCO – Las Amazonas de Espana – “Qué sera cielos de mi” (Celauro) – contre-ténor/violon
Benedetto Giacomo MARCELLO – Arianna – « Come mai poi vedermi piangere » (Arianna) – soprano/flûte traversière
Georg Caspar SCHÜRMANN – Die getreue Alceste – « Gute Nacht, ihr schönsten Blicke » (Admetus) – contre-ténor/violoncelle
Johann Joseph FUX – Ouverture nr.4 en ré – Pour le rossignol – (instrumental)
Distribution :
Anna Cavaliero, soprano
Rémy Bres, contre-ténor
Katharina Wolff, violon
Jean Bregnac, flûte traverso
Patricia Lavail, flûte à bec
Jérôme Huille, violoncelle
Clément Geoffroy, clavecin
Dans ce programme baroque composé de dialogues musicaux, l’auditeur se trouve face à une tapisserie colorée et contrastée dans laquelle les oiseaux et les fauves prennent vie, des perles de joie coexistent avec des larmes de dévastatrices, les regards amoureux sont ignorés et l’écho solitaire console le coeur malheureux.
Chaque air propose un tête-à-tête entre le chanteur et l’instrumentiste. Les artistes s’écoutent, se taquinent, s’imitent et se motivent tout en préservant la gamme des émotions transmises par le texte. Qu’elles soient complémentaires ou contradictoires, les deux « voix » permettent au compositeur et à l’auditeur d’explorer les subtilités et les inflexions des sentiments refoulés qui accompagnent les complexités et les turbulences de l’amour.
Le rossignol, toujours le dernier à chanter chaque soir, clôt ce premier programme Obbligato avec suite instrumentale enjouée : « Pour le Rossignol » de Johann Joseph Fux.