Qui-vive ! Les Rencontres de Chants Polyphoniques de Calvi

Compagnie Rassegna

Direction musicale : Bruno Allary


13/09/2023 | 21h30

Calvi

Route de la Citadelle

Calvi

Corse

France


Festival les Rencontres de Chants Polyphoniques de Calvi

Pour en savoir plus

Regarder et écouter

Programme

Prologue : "Oh non!" (L.Atipik)

ACTE I "Théâtre de l'amour"
Dm : A la fin cette bergère (A. Boesset)
Cm : Augellin (S. Landi)
Gm : Se l'aura spira (G. Frescobaldi)
C : Zefiro torna (C. Monteverdi)

Interlude : "Ground Upon La mi ré" (Anonyme)

Acte II "Théâtre de la folie"
Dm : Yo soy la locura (H. De Bailly)
Cm : Che si puo fare (B. Strozzi)
Gm : Mantonava (G. Zanetti)
C : Comme un écho (C. Salvado / Bruno Allary)

Interlude : "Epic first" (L.Atipik)

Acte III "Théâtre de la mort"
Dm : Dido's lament (H. Purcell)
Cm : Le sort me fait souffrir (E. Moulinier)
Gm : Hor Ch'é Tempo Di dormire (T. Merula)
C : Pizzica Taranta (Traditionnel)

Epilogue : "Ici mon désir est ma loi" (Théophile de Viau / Bruno Allary)

Distribution :

Bruno Allary : direction artistique, guitares, chant
L.Atipik : platinage artistique
Nolwenn Le Guern : viole de gambe, guitare basse
Clémence Niclas : chant, flûtes à bec
Mélissa Zantman : chant, percussions

Fred Braye : ingénieur du son

QUI-VIVE ! est la nouvelle création ambitieuse de la Compagnie Rassegna, une réflexion originale sur le temps, ses accélérations, et sa façon d’aller et venir en période de turbulences. En déplaçant à nouveau des pièces issues du grand champ des musiques anciennes vers son univers actuel et très personnel, Bruno Allary continue de mettre en évidence la capacité de ces répertoires à demeurer en mouvement.

Pour cet ultime volet d’un triptyque consacré au temps et à ses distorsions (entamé avec « Il Sole non si Muove » et « Contretemps »), la Compagnie Rassegna se confronte au répertoire du XVIIème siècle, en l’exposant à des traitements sonores actuel et des modalités d’interprétation issues des musiques traditionnelles, afin de révéler la dimension généralement refoulée du bruit, du réel du son, dans sa dimension d’absolu inouï. Au sens littéral du terme : qui n’a jamais été ouï.
C’est donc le jeu en direct avec le “grain” de la musique baroque qui permet, aussi bien aux interprètes qu’aux spectateurs, de demeurer sur le “qui-vive” et de renouer avec un état de douce intranquillité, au sein d’un répertoire que tous pensaient pourtant si bien connaître.

Confronter une guitare électrique à une viole de gambe, faire interpréter le lamento de Didon de Purcell par une chanteuse de Fado, scratcher et travailler en direct le grain d’un air de cour, deviennent dès lors, autant d’occasions de faire entendre la matière qui constitue cette musique, dans toute son épaisseur.
Pour l’étrangéifier — “ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre”, dirait le poète — et nous permettre de la redécouvrir dans sa neuve beauté.

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