Rencontres professionnelles :

Un rendez-vous professionnel en Avignon les 10 et 11 juillet 2024.

Interférences est un événement musical et professionnel consacré à la rencontre de la musique avec les réseaux de lieux et de salles pluridisciplinaires qui maillent le territoire français.

Ce volet professionnel est composé d’un parcours de réflexions et de découvertes de projets musicaux dédiés aux programmateurs, aux diffuseurs, producteurs, équipes artistiques et partenaires institutionnels.

Interférences, c’est aussi une programmation de 19 spectacles musicaux différents proposés par des ensembles indépendants membres de la FEVIS du 10 au 17 juillet à la Collection Lambert et à l’Archivolte – Chapelle du Miracle. ⇾ consulter la billetterie

Interférences est conçu en partenariat avec la Collection Lambert, l’Archivolte-Chapelle du Miracle, le Festival Avignon Off, France Musique, le Centre national de la musique, l’ONDA, l’Institut Français, la Spedidam et le Ministère de la Culture, avec le soutien de la Caisse des Dépôts.

Programme :

Table-ronde n°1
« Résidences et temps long, une spécificité musicale ? »

Mercredi 10 juillet

11h30 -13h00 | Village du Off

Avec Sophie Zeller, cheffe du service spectacle vivant, DGCA adjointe ; Marianne Revoy, DAC de la ville d’Ivry-sur-Seine ; Romaric Daurier, directeur du Phénix, SN de Valenciennes et Laurent Cuniot, compositeur et directeur artistique de l’Ensemble TM+.

Modératrice : Eglantine de Boissieu, déléguée générale du SMC – Syndicat français des compositrices et compositeurs de musique contemporaine.

Répondant à la fois à l’envie et à la nécessité de renouveler les liens avec les publics et construire de nouveaux imaginaires dans les lieux, les résidences d’artistes ou de compagnies se multiplient et représentent des modalités extrêmement variées et adaptables de compagnonnages artistiques. Pour ce type d’implantations de moyen terme, ce sont les lieux qui sont logiquement censés déclencher et animer la dynamique d’échanges et de collaboration, coordonner l’écriture du récit artistique ou encore assurer le portage financier. Pour autant, le secteur des musiques de patrimoine et de création fait face à la spécificité de ne pas avoir de réseau de salles et scènes qui lui sont dédiées, voire qui lui sont ouvertes, et ne trouve ainsi que par exception des partenaires avec qui construire des résidences. Dans ces conditions, comment les initier, comment permettre la rencontre entre lieux et projets musicaux, comment encourager leur mise en œuvre alors qu’elles nécessitent évidemment un engagement ambitieux de toutes les parties prenantes.

Pour s’inscrire dans des logiques de territoires, et plus largement pour répondre à son envie de Mieux Produire Mieux Diffuser, la musique doit-elle concevoir des mécanismes et des dispositifs particuliers ?

Les Ondulatoires :
Programmation de présentations de projets musicaux

Mercredi 10 juillet

15h00 – 16h30 | Collection Lambert

Sélection issue du dispositif « Art de la reprise » porté par la SACEM, l’ONDA et l’Institut Français ainsi que du choix proposé par des scènes et théâtres lyriques et musicaux. 6 projets présentés

LIRE LE DOSSIER DE PRESENTATION DES PROJETS ◣

Déroulé :

● Présentation de projets : 10 minutes de pitch par groupe, en intégrant les questions et réponses.
● Après le passage de chacun·e, 15 à 20 minutes de discussion libre entre tou·te·s les participant·e·s (équipes artistiques et programmateur·ice·s).
● Enfin, 30 minutes d’échange dédiées au programmateur·ice·s pour évoquer des premières pistes de circulation ou des intérêts sur des co-productions.

A WEB, A LIMB, A WIRE – Loïc Guénin & l’Ensemble C Barré – Compagnie Le Phare à Lucioles

A WEB, A LIMB A WIRE est une pièce sonore de 42 minutes -commande de la Cité Musicale de Metz- pour clarinette, flûte, alto, violoncelle, percussions et dispositif électronique composée en 2019 par le compositeur et musicien Loïc Guénin.

PRINTEMPS – Les Percussions Clavier de Lyon & Cie La Vouivre

Partir du néant qui nous guette jusqu’à l’élan qui nous tente.
Printemps est un concert chorégraphique, une suite de tableaux inspirés d’images symboliques sur le thème de la mort et de la renaissance.

DOUBLE JEU – Ensemble Flashback

Médium d’une parole, d’un corps et d’une âme, source de plaisir et de douleur, le violon fait partie intégrante de l’artiste – il est son alter-ego. Tel Narcisse aillant un jour croiser son reflet, le spectacle met en scène leur relation fusionnelle. Cette virtuosité dupliquée promet une expérience immersive et poétique inédite.

L’AVARE, INTERMEZZO DE GESPARINI d’après L’Avare de Molière (1720) – Le Poème Harmonique & le Théâtre de Caen

En réduisant le nombre des personnages, le librettiste Salvi, qui s’était déjà inspiré à plusieurs reprises du théâtre moliéresque, ne perd rien, avec cet Avare, de la force comique de l’Avare de notre Jean-Baptiste Poquelin.

SEASONS – Cappella Mediterranea & La Cité Bleue Genève

À travers trois récits de vie apparemment à mille lieues l’un de l’autre, mais enchevêtrés dans un labyrinthe commun, les trois personnages seront là pour nous faire découvrir des histoires fascinantes, des parcours incroyables, des cultures différentes, où la rencontre et le partage sont les maîtres-mots.

UBU ROI – Les Frivolités Parisiennes & L’Opéra de Reims

Il y a dans Ubu Roi l’histoire d’un théâtre de marionnette, de Guignol, dont il est issu, il y a une histoire du théâtre expérimental, une histoire du théâtre français de la fin du XIXe siècle, celle d’Antoine et de Lugné-Poe, l’histoire d’une fascination pour Shakespeare et pour MacBeth.

Table-ronde n°2
« Existe-t-il une musique d’art et d’essai ? »

Jeudi 11 juillet

16h30 -18h00 | Collection Lambert

Avec Jean-Philippe Thiellay, président du CNM ; Agnès Saal, haute fonctionnaire au Ministère de la Culture ; Stephane Goudet, DA du cinéma le Melies de Montreuil, et Elisabeth Angot, compositrice et DA de l’Ensemble 44.

Modérateur : Louis-Valentin Lopez, journaliste spécialiste musique et danse à la rédaction de France Culture et France Musique.

Alors que les hybridités artistiques et formelles sont plus fréquentes, que les langages artistiques se nourrissent mutuellement, que l’envie d’altérité touche autant les artistes qui s’y frottent et qui souhaitent profiter de toutes les libertés que les pouvoirs publics qui clament la fin des silos, la musique n’échappe pas au mouvement. Tournées d’artistes pop avec des ensembles classiques, répertoires qui se confrontent et s’irradient, les interférences esthétiques entrent en résonance. Est-ce que, sur le modèle du cinéma qui a développé le concept d’Art et d’Essai par opposition au cinéma commercial, ce n’est pas sur un prisme similaire que pourrait désormais se reconstruire la nécessité de prendre en compte les spécificités des réalités économiques des créations, et permettre de maintenir l’extraordinaire diversité musicale qui traverse notre secteur ?