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3 questions à Agnès Pyka, 1er violon, fondatrice et directrice artistique de l’Ensemble Des Équilibres.

Avec deux sorties de disques et le lancement du projet « Trans Europe Express » dans le cadre du Programme Europe Créative, la saison 2025 de l’Ensemble Des Equilibres s’annonce riche. L’occasion pour la FEVIS de rencontrer Agnès Pyka, 1er violon, fondatrice et directrice artistique des Équilibres. Elle évoque avec nous la pluralité d’horizons esthétiques que l’ensemble explore ainsi que sa volonté en tant que musicienne de redonner leurs lettres de noblesse aux compositrices.
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Tribune par Pedro-Octavio Diaz, dramaturge et conseiller artistique de la compagnie lyrique Opera Fuoco

Contrairement à il y a cent ans, la folie des années 2020 ne semble pas aussi nonchalante et fantaisiste. Depuis le début de l'année 2025 et les résultats électoraux dans une bonne partie de l'hémisphère nord voient un recul de la tolérance et le terreau favorable à toute création se réduire. Or, l'histoire des femmes et des hommes montre que les crises n'ont jamais tari la source de la création. La plupart des chefs d'œuvre ont été galvanisés dans une époque loin d'être portée par des valeurs de liberté voire d'humanité. Doit-on rappeler ici le nombre d'œuvres musicales conçues aux...
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3 questions à Isabelle Saint-Yves, André Henrich et Julien Barre, membres de la direction artistique du Banquet Céleste

En 2025, après plus de 15 ans d'existence, Le Banquet Céleste prend une nouvelle direction placée sous le signe du collectif. À cette occasion, la FEVIS a rencontré trois artistes du Banquet Céleste, Isabelle Saint-Yves, André Henrich et Julien Barre, membres de la direction artistique de l’ensemble. Ils évoquent avec nous les différents projets pour ce printemps 2025 et les perspectives nouvelles pour l’ensemble.
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Communiqué : Alerte sur la diversité artistique et culturelle !

Mardi 14 janvier, la ministre a présidé le CNPS et a assuré aux organisations présentes et aux représentant·es de collectivités territoriales qu’elle maintiendrait le budget du ministère de la culture. L’UFISC l’a alors interpellée sur le fléchage de ce budget vers les structures les plus fragiles, appelant à une politique culturelle de la diversité et de la solidarité !
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3 questions à Joël Suhubiette, directeur artistique du Choeur de chambre Les éléments

Ce jeudi 16 janvier prochain, le Théâtre Impérial de Compiègne (60) accueillera le Chœur de chambre Les éléments pour présenter son nouveau programme « Waves of Light » sur des compositions du pianiste de Jazz Paul Lay. Créé en mai dernier à l’Espace Jéliote d’Oloron-Sainte-Marie (64) et bientôt gravé au disque, « Waves of Light » se veut une rencontre inédite entre deux univers : la musique chorale et le jazz. À cette occasion, la FEVIS a rencontré Joël Suhubiette, fondateur et directeur artistique du Chœur de chambre Les éléments qui nous présente cette nouvelle création surprenante et colorée.
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21/03/2025 20h00

Beethoven European Ark IV

Orchestre des Champs Élysées

Paris | Philharmonie de Paris

21/03/2025 20h00

Beethoven European Ark IV

Orchestre des Champs Élysées

Paris | Philharmonie de Paris

SOUS LE HAUT PATRONAGE DE
MONSIEUR EMMANUEL MACRON
PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
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L’Orchestre des Champs-Elysées fête durant la saison 2024/2025 le bicentenaire de la création d’un des chefs d’œuvres universels de l’histoire de la musique : la 9e symphonie de Beethoven, devenue aujourd’hui l'hymne européen.

Une tournée évènement de 10 concerts, placée sous le haut-patronage de Emmanuel Macron, Président de la République, comme un manifeste pour la paix.

Pour célébrer cette œuvre et les valeurs qu’elle incarne, l’orchestre a conçu un programme musical qui met en regard la 9e de Beethoven avec une pièce a capella pour choeur écrite en 1936 par le compositeur autrichien Hanns Eisler sur un texte de Brecht : Gegen den Krieg (Contre la guerre).

Dans ce cadre exceptionnel, l’orchestre sera rejoint par dix jeunes musiciens formés dans les académies de notre programme européen NOE. De même pour notre chœur partenaire, le Collegium Vocale Gent, qui accueillera au sein de sa formation dix jeunes chanteurs européens.

Chaque pays accueillant la tournée a également tenu à s’associer à cette célébration de l’Europe :
Les concerts en Allemagne seront placés sous le haut-patronage de Frank-Walter Steinmeier, Président fédéral d’Allemagne ;
Ceux en Belgique, placés sous le haut-patronage du Roi Philippe de Belgique ;
Et le concert au Luxembourg sera placé sous le haut-patronage du Grand-duc Henri de Luxembourg.

La « Neuvième », avec son finale avec choeur mixte et quatre solistes, ses proportions inouïes jusqu’alors pour une symphonie (plus d’une heure de musique) et sa facture révolutionnaire qui tétanisera la plupart des successeurs de Beethoven, occupe une place à part tant dans son oeuvre que dans l’Histoire de la musique. Sans parler de Brahms qui fut très longtemps inhibé par le corpus symphonique beethovenien, on pense ici à Schubert, Mahler, Bruckner (ces deux derniers ayant même laissé leurs Neuvièmes respectives inachevées).

Le temps de la composition s’étend sur plus de 10 ans, c’est à dire de 1812 (la période de gestation des Septième et Huitième symphonies), à sa création en mai 1824 au Kärtnertortheater.

Cette oeuvre monumentale porte en elle tout le paradoxe beethovenien. Celui dont les proches disaient qu’il semblait « affligé d’une tristesse incurable » et que son rire était « celui d’un homme qui n’était pas accoutumé à la joie », a nourri toute sa vie le projet de la célébrer. Dès la publication du texte de Schiller au début des années 1790 (Beethoven vient d’avoir 20 ans), il a déjà le projet de le mettre en musique. Et malgré sa tragique destinée qui le rendra au fil des années plus solitaire, sombre et misanthrope, l’idée ne le quittera pas. Cette inspiration inébranlable, empreinte d’une lumineuse espérance qui contraste tant avec la noirceur de son existence, dépasse le cadre de sa propre vie et de celle de ses contemporains, témoignant de la foi du compositeur dans l’avenir de l’humanité, dans son émancipation et sa félicité futures.

« Que des millions d’êtres, que le monde entier / se confondent en un même embrassement ». À ces vers de Schiller traduits par Berlioz font écho plus de cent ans plus tard le « Gegen den Krieg » (« Contre la guerre »), thème et variations pour chœur mixte a cappella (1936) de Hanns Eisler (1898 – 1962).

Beaucoup semble séparer ces deux compositeurs : le contexte historique, social, politique, l’esthétique musicale... Pourtant, à un siècle de distance, l’élève de Schoenberg, « compagnon de route » de Brecht et compositeur de musique de films à Hollywood partage avec Beethoven un même idéal de paix et d’harmonie entre les êtres humains.


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