Cappella Mediterranea

L'ensemble | English

L’ensemble Cappella Mediterranea a été fondé en 2005 par le chef suisse-argentin Leonardo García Alarcón. Comme son nom l’indique, l’ensemble se passionne à l’origine pour les musiques du bassin méditerranéen, et entend proposer une autre approche de la musique baroque latine. Dix ans plus tard, le répertoire de Cappella Mediterranea s’est diversifié. Avec plus de 45 concerts par an, l’ensemble explore le madrigal, le motet polyphonique et l’opéra. Un mélange des genres qui ont modelé un style unique imprégné par une grande complicité entre le chef et ses musiciens.

En quelques années, l’ensemble s’est fait connaître à travers la redécouverte d’œuvres inédites issues, pour la plupart, de la musique sicilienne telles que Il Diluvio Universale et Nabucco de Michelangelo Falvetti mais aussi en proposant de nouvelles versions d’oeuvres du répertoire telles que les Vespro della Beata Vergine ou Orfeo de Monteverdi dont la création à Saint Denis en juin 2017 tourne en Europe et en Amérique Latine, ou encore la Messe en Si qui a inauguré le Festival Bach de Lausanne à l’occasion de ses 20 ans en novembre 2017.

Après le succès recueilli par la recréation de l’opéra Elena de Cavalli au Festival d’Aix-en-Provence en 2013, l’ensemble est l’invité des scènes lyriques les plus prestigieuses au monde. Les projets d’Opéra s’enchaînent ces dernières années : Alcina de Haendel en 2016, Il Giasone en 2017 et King Arthur en 2018 à l’Opéra des Nations avec le Grand Théâtre de Genève avant Médée et les Indes Galantes au Grand Théâtre de Genève fraîchement restauré en 2019, Eliogabalo de Cavalli en 2016 à l’Opéra national de Paris et à l’Opéra d’Amsterdam en 2017, Erismena de Cavalli à Aix en Provence, à l’Opéra Royal de Versailles en 2017, et bientôt au Luxembourg en 2019. En 2018 l’ensemble est entré en Résidence à l’Opéra de Dijon pour plusieurs saisons avec une série d’œuvres inédites comme El Prometeo de Draghi ou La finta pazza de Sacrati en 2019. A noter, en 2019 l’ensemble aussi est invité à fêter un double anniversaire à l’Opéra national de Paris avec Les Indes Galantes de Rameau à l’Opéra Bastille à l’occasion des 30 ans du bâtiment mais surtout à l’occasion des 350 ans de l’académie royale de musique.

La discographie de Cappella Mediterranea compte plus de 30 disques, enregistrés notamment chez Ambronay Editions, Naïve et Ricercar : (Editor’s Choice de BBC, Diamant d’Or d’Opéra Magazine, Choc de Classica, Diapason d’Or, ffff de Télérama…).
I 7 Peccati Capitali de Monterverdi, première collaboration avec le label Alpha Classics a été nommé aux Victoires de la Musique 2017. De vez en Cuando la vida vient de sortir en octobre 2018. L'Opéra Il Giasone est sorti en DVD chez Alpha Classics en février 2019.

The ensemble | Français

The Ensemble Cappella Mediterranea was founded in 2005 by Leonardo Garcia Alarcón. As indicated by his
name, this ensemble is originally impassioned by the music’s of the Mediterranean basin, and intends to
propose another approach of the Latin Baroque music.
10 years later, the repertory of Cappella Mediterranea considerably widened. With more than 45 concerts per
year, the ensemble explores, amongst others, the madrigal, the polyphonic motet and opera. A mixt which
gives a very particular style, pervaded by a rare complicity between the director and his musicians. The
enthusiastic encounters of Cappella Mediterranea with some neglected scores, its original reading of the
repertory, its concerts mixed with theatre and dance and it’s recordings are highly regarded. The success in
2010 of Il Diluvio Universale by Michelangelo Falvetti was an outstanding moment. It widened considerably the
audience of the ensemble and of Leonardo García Alarcón.
Cappella Mediterranea performs in prestigious venues and festivals: Ambronay, Festival of Saint Denis near
Paris, Victoria Hall in Geneva, the Théâtre du Châtelet in Paris, the Château de Versailles, the Konzerthaus in
Vienna, the Concertgebouw in Amsterdam, Carnegie Hall in New-York, the Teatro Colón in Buenos Aires…The
list is endless.
Cappella Mediterranea won great acclaim in 2013 at the opera Festival of Aix-en-Provence with Cavalli’s opera
Elena. Since then, Cappella Mediterranea is considered as one of the main ensemble for opera productions.
Opera projects have followed one another in recent years: Handel's Alcina in 2016, Cavalli’s Il Giasone in 2017
and Purcell’s King Arthur in 2018 at the Opéra des Nations with the Grand Théâtre de Genève before Medea
and the Indes Galantes at the Grand Théâtre de Genève, recently restored in 2019. In 2016, Cappella
introduced Cavalli to the repertory of the National Opera of Paris at the Palais Garnier with Eliogabalo, which
was also given at the Opera of Amsterdam in 2017. In 2018 the ensemble entered the Residence at the Dijon
Opera House for several seasons with a series of unpublished works such as Draghi's El Prometeo or Francesco
Sacrati's in june 2018 and La finta pazza in February 2019.
In 2019 the ensemble is also invited to celebrate a double anniversary at the Paris Opera with Les Indes
Galantes of Rameau at the Opéra Bastille on the occasion of the building's 30th anniversary but especially on
the occasion of the 350th anniversary of the Royal Academy of Music.
The discography of Cappella Mediterranea includes around twenty titles on various labels: Ricercar, Naïve,
Ambronay Editions and Alpha Classics.
Sogno Barocco with Anne Sofie Von Otter was nominated for the Grammy Awards 2013 in Los Angeles. I 7
Peccati Capitali was nominated in the «best recording category» for “Les Victoires de la Musique” 2017. The
last recordings from 2018 are Lettera amorosa - Monteverdi a voce sola, a rediscovery of Jacques Arcadelt’s
Madrigals who received a « Diapason d’or » and De vez en Cuando la vida, Joan Manuel Serrat y el siglo de oro.
The production of Cavalli’s Giasone from Geneva was released on DVD in February 2019.

Direction | English

Après avoir étudié le piano en Argentine, Leonardo García Alarcón s’installe en Europe en 1997 et intègre le
Conservatoire de Genève dans la classe de la claveciniste Christiane Jaccottet.

Leonardo García Alarcón a surgi en peu d’années comme le chef d’orchestre obligé de la planète baroque.
Argentin par ses origines et détenteur de la double nationalité suisse et argentine, il est réclamé par les plus
grandes institutions musicales et lyriques, de l’Opéra de Paris au Teatro de la Zarzuela de Madrid et au Grand Théâtre de Genève, ville où il a fait ses premières armes. C’est sous l’égide de Gabriel Garrido, qu’il se lance dans l’aventure baroque.

Il crée il y a une dizaine d’années son ensemble Cappella Mediterranea, responsabilité qu’il cumule peu après
avec celle du Millenium Orchestra, qu’il fonde également pour accompagner le Chœur de chambre de Namur,
dont il prend la direction en 2010, l’une des meilleures formations chorales baroques actuelles. Il se partage
ainsi entre Genève, la France (notamment comme pilier assidu du Festival d’Ambronay et, depuis cette année,
artiste en résidence à l’Opéra de Dijon), la Belgique, mais aussi des retours sporadiques dans son Amérique du Sud natale. Une forme d’éclectisme géographique, auquel correspond son répertoire. Avec un goût et une
vocation pour redonner vie à des œuvres méconnues de Cavalli, Sacrati, Draghi, Falvetti…

C’est ainsi que l’on doit à ce chef d’à peine quarante-deux ans la remise à l’ordre du jour des opéras de Cavalli : Eliogabalo, pour ouvrir la saison de l’Opéra de Paris en 2016, Il Giasone à Genève et Erismena au Festival d’Aixen-Provence 2017. Ou la prochaine redécouverte (à l’Opéra de Dijon) de La Finta Pazza de Francesco Sacrati, tout premier opéra importé à Paris (aux fins de célébrer les 350 ans de l’Académie royale de musique, l’Opéra de Paris, qu’il marquera bientôt avec Les Indes galantes de Rameau à la Bastille). Ou alors El Prometeo d’Antonio Draghi, qu’il vient de recréer à Dijon. Un opéra qui lui ressemble : sur un livret en espagnol mais créé à Vienne en 1669 et une musique d’un compositeur italien. L’empire de Charles Quint en quelque sorte, sur lequel « le soleil ne se couche jamais ».
Car García Alarcón s’attache aussi au répertoire de ses racines. Après son concert « Carmina latina » fait
d’œuvres des Amériques baroques et présenté depuis 2012 dans différents lieux, après La guerra de los
gigantes et El imposible mayor en amor (datés du début du XVIIIe siècle) de Sebastián Durón au Teatro de la
Zarzuela de Madrid en 2016, il devrait s’attaquer dans un avenir proche à Celos aun del aire matan de Juan
Hidalgo, autre opéra espagnol, écrit en 1660.

En tant que chef ou claveciniste, Il est invité dans les festivals et salles de concerts du monde entier. En
novembre 2018, il dirige l’Orfeo de Monteverdi dans la mise en scène de Sacha Walz au Staatsoper de Berlin.
En septembre 2019, il dirigera le spectacle du 35Oe anniversaire de l'Opéra de Paris, Les Indes Galantes de
Rameau.

Sa discographie est unanimement saluée par la critique. En septembre 2016, Leonardo García Alarcón
enregistre chez Alpha Classic I 7 Peccati Capitali. Un programme imaginaire autour d’airs de Monteverdi, salué
par la presse et nominé dans la catégorie “meilleur enregistrement” aux Victoires de la Musique 2017. En 2018, il a enregistré Lully, Jacques Arcadelt et Joan Manuel Serrat. L'Opéra Il Giasone est sorti en DVD chez Alpha Classics en février 2019.

Leonardo García Alarcón est Chevalier de l’ordre des Arts et Lettres

Director | Français

After studying piano in Argentina, Leonardo García Alarcón moved to Europe in 1997 and joined the Geneva
Conservatory in the class of harpsichordist Christiane Jaccottet. Leonardo García Alarcón emerged in a few
years as the leading conductor of the baroque world. Argentinian by origin and holder of both Swiss and
Argentinian nationality, he is coveted by the greatest musical and lyrical institutions, from the Paris Opera to
the Teatro de la Zarzuela in Madrid and the Grand Theatre in Geneva, the city where he made his first
appearance. It was under the guidance of Gabriel Garrido that he embarked on the baroque adventure, while
also receiving the support of John Eliot Gardiner and Philippe Herreweghe.

Under the patronage of these established masters, he created about ten years ago his ensemble Cappella
Mediterranea, following by the foundation of the Millennium Orchestra, which he also founded to accompany
the Namur Chamber Choir, of which he took over the conductorship in 2010, one of the best baroque choirs in
existence. He is divided between Geneva, France (notably as an assiduous pillar of the Ambronay Festival and, since this year, artist in residence at the Opéra de Dijon), Belgium, but also with sporadic visits to his native South America. A form of geographical eclecticism, to which his repertoire corresponds. With a taste and a vocation to bring back to life unknown works from Cavalli, Sacrati, Draghi, Falvetti…

This is how we owe the reinstatement of Cavalli's operas to this barely forty-two-year-old conductor:
Eliogabalo, to open the Paris Opera season in 2016, Il Giasone in Geneva and Erismena at the 2017 Festival of
Aix-en-Provence. Or the recent rediscovery (at the Opéra de Dijon) of Francesco Sacrati's La finta pazza, the
very first opera imported to Paris. To celebrate the 350th anniversary of the Royal Academy of Music, the Paris Opera, Leonardo García Alarcón has been invited to conduct a new production of Rameau’s Les Indes galantes at the Bastille in September 2019. Last year Antonio Draghi's El Prometeo was also recreated in Dijon. An opera that resembles him: on a libretto in Spanish but premiered in Vienna in 1669 and a score by an Italian composer. The empire of Charles V in a way, on which "the sun never sets". Because García Alarcón also focuses on the repertoire of his roots. After his programme "Carmina latina" made of works from the Baroque Americas and presented since 2012 in different venues, after Sebastián Durón's La guerra de los gigantes and El imposible mayor en amor (dated early in the 18th century) at the Teatro de la Zarzuela in Madrid in 2016, he should tackle in the near future Celos aun del aire matan by Juan Hidalgo, another Spanish opera written in 1660.

As a conductor or harpsichordist, he is invited by festivals and concert halls all over the world to conduct
different orchestra (Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino,
Freiburger Barokorchester). In November 2018, he conducted Monteverdi's Orfeo in the staging of Sasha Waltz at the Berlin Staatsoper Berlin.

His discography has been unanimously acclaimed by critics. In September 2016, I 7 Peccati Capitali was
released by Alpha Classic: an imaginary programme based on Monteverdi's tunes, hailed by the press and
nominated in the "best recording" category at the “Victoires de la Musique” 2017. In 2018, he recorded works
by Jean-Baptiste Lully, Jacques Arcadelt and Joan Manuel Serrat. The opera production of Il Giasone from
Geneva was released on DVD by Alpha Classics in February 2019.

In June 2019, Leonardo García Alarcón was made « Chevalier de l’ordre des Arts et Lettres” by the French
government.